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Élaphostrongylose (parésie lombaire)

Tableau clinique / symptomatologie / facteurs de risque

Causes, facteurs de risque et points clés

Chez les petits ruminants et les camélidés du Nouveau Monde, la nématodose cérébrospinale est une maladie parasitaire du cerveau et de la moelle épinière due à divers nématodes des genres Elaphostrongylus, Parelaphostrongylus ou Setaria sp. Ces vers ronds ayant une affinité pour le système nerveux ne provoquent que très rarement des symptômes de maladie chez l'hôte définitif (cerf rouge, renne, élan), même en cas de forte infestation. Les hôtes accidentels que sont le mouton, la chèvre et les camélidés du Nouveau Monde présentent en revanche des troubles nerveux, voire des déficits neuromoteurs.
Elaphostrongylus cervi est un parasite fréquent du cerf rouge. Ses larves sont excrétées sur les pâturages avec les fèces des cerfs, puis sont ingérées par des escargots. Ces escargots sont à leur tour ingérés avec l'herbe par les petits ruminants ou les camélidés du Nouveau Monde qui pâturent. Les larves égarées peuvent atteindre le cerveau et la moelle épinière où elles provoquent petit à petit de graves inflammations.
Chez les lamas et les alpagas souffrant d'ataxie, de parésie et de faiblesse de l'arrière-train, une infection par E. cervi devrait toujours être envisagée dans le diagnostic différentiel, en particulier si les animaux ont accès à des pâturages situés en lisière de forêt où des cerfs broutent aussi.
 

Agent pathogène

Elaphostrongylus cervi
 

Symptômes

Les animaux atteints présentent une faiblesse croissante de l'arrière-main. Ils ont de la peine à se lever et des problèmes d'équilibre et plus tard, ils restent souvent en position assise. Au fur et à mesure que la maladie progresse, les animaux n'arrivent plus à se lever. Hormis la mobilité restreinte, le comportement de l'animal n'est pas perturbé. La prise de nourriture reste normale.
Les premiers symptômes apparaissent 5 à 12 mois après la contamination.
 
Diagnostic / test Le diagnostic définitif ne peut être posé que post mortem lors de l'autopsie, les larves égarées étant toutefois difficiles à mettre en évidence. Les parasites ne peuvent pas être dépistés dans les excréments des animaux malades.
 
Lignes directrices thérapeutiques Le traitement ne s'avère judicieux que si les animaux peuvent encore se tenir debout. Le traitement consiste à administrer une combinaison de différents médicaments pendant plusieurs jours, notamment des anti-inflammatoires non-stéroïdiens (par ex. flunixine, 1 mg/kg PC) pour contrer l'inflammation, ainsi que des vermifuges à haute dose (lactones macrocycliques - par ex. ivermectine 200 µg/kg PC s.c., une seule fois) combinés avec des benzimidazoles (fenbendazole 50 mg/kg par voie orale pendant 5 jours). Le fenbendazole est utilisé ici en association avec l'ivermectine, car cette dernière n'est pas en mesure de traverser la barrière hémato-encéphalique lorsqu'elle est utilisée à dosage normal et chez des animaux en bonne santé. Un traitement antibiotique n'est pas indiqué.
 

Prévention

Il n'est en général pas possible d'empêcher les cerfs de brouter sur les pâturages. De même, on ne peut éliminer les escargots des surfaces pâturées. Dans les régions touchées, envisager de traiter les animaux à la fin de l'automne avec un antiparasitaire du groupe des avermectines. Cela peut éventuellement tuer les larves ingérées en été avant qu'elles ne provoquent des inflammations lourdes de conséquences dans le cerveau et la moelle épinière.
 
© {{ new Date().getFullYear() }} - Institut für Veterinärpharmakologie und ‑toxikologie

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